Atelier phono : sons d’attaque

24 commentaires / français, Lettres / alphabet, Phonologie / Par laetyme

Un atelier phono pour travailler les sons d’attaque, en grande section ou au CP.
Je me sers de cet atelier essentiellement avec mes élèves de GS en difficulté. Travailler sur les sons d’attaque est plus facile pour se concentrer sur l’activité de discrimination des phonèmes. Au Rased, cette façon se faire est aidante et n’ajoute pas la difficulté de rechercher le son dans tout le mot.

Objectifs

Discriminer un son d’attaque.
Discriminer plusieurs sons d’attaque : entendre les différences.
Connaître le son des lettres.
Associer le son à la lettre (graphie).

Pré-requis

Commencer à identifier un phonème (en être capable).
Savoir ce qu’est une lettre.
Connaître les mots proposés.
Comprendre une activité de tri.

Aides

Utiliser les gestes Borel-Maisonny pour aider à entendre et mémoriser le son des lettres.
Montrer la forme de la bouche en rapport avec le son : le o, bouche ronde, le A, bouche grande ouverte etc.
Étirer le son d’attaque lors de la prononciation du mot.

Variables didactiques

N’utiliser qu’une série.
N’utiliser que 2 sons.
Proposer 2 images et 1 son plutôt qu’une activité de tri sur plusieurs sons.
Utiliser des sons très distincts ou au contraire proches.

Progression

La progression proposée ici est issue du guide orange (éduscol, guides fondamentaux), pour l’apprentissage de la lecture au CP. Bien que l’objectif ici est phonologique, l’introduction des sons est pertinente tant au CP pour apprendre à lire qu’en phonologie (voyelles, puis consonnes « faciles » puis plus difficile à discriminer et manipuler, d’où mon choix de progression.

Commencer par les voyelles en sons d’attaque, qui sont facilement étirables et faciles à accentuer, donc à entendre.
Introduire les consonnes étirables facilement comme le L, R, F, J, M, S etc.
Travailler ensuite les consonnes courtes, plus difficilement prononçables donc plus difficiles aussi à entendre. De plus, certaines sont très proches comme le d ou le t, le b ou le p : il ne faut donc pas tout de suite les travailler en contraste, mais plutôt au sein d’autres sons plus faciles.
La progression par couleur n’est qu’une indication et une proposition. Elle permet surtout de ne pas proposer des corpus de mots et de sons trop importants. Une version avec des contours gris, permet de créer sa propose progression et ses propres mélanges (vous pouvez utiliser des gommettes au dos par exemple).

Indicateurs de réussite